Créateur de véhicules d’aventure 4×4 et 6×6, Sya Mobil a révélé en janvier, à l’occasion de la « Karavanist Fuari » d’Istanbul (Turquie), un camping-car paré pour … l’apocalypse ! Réalisé en collaboration étroite avec les clients et avec l’appui d’un cabinet d’architecture, le véhicule associe une cellule neuve greffée à un châssis-cabine Mercedes Unimog 404 de 1974.
A l’extérieur, ce camping-car 4×4 s’équipe d’un treuil, de coffres, et de feux additionnels. Un escalier (escamotable) est prévu pour accéder à la cellule et deux échelles sur la face arrière permettent de monter sur le toit. A bord, l’arrière est occupé par un vaste salon en U, tandis que le couchage double est renvoyé à l’avant, dans la capucine surmontant la cabine. Entre les deux, la cuisine et le compartiment salle de bain se partagent l’espace. On note qu’un accès à la cabine est préservé via une petite porte et une trappe à ouverture électrique (juste derrière).
“Masal” a été imaginé par deux professionnels de santé, Gökhan Bölükbaşı et Turgay Simsek, qui ont acquis un 4×4 Unimog 404 juste avant le début de la pandémie. Les deux hommes le retapent d’abord sur leur temps libre. Avant de s’adjoindre les services de Sya Mobil, spécialiste des véhicules d’aventures (4×4 et 6×6), et de MG Yapi Mimarlik, un cabinet d’architecture. « Nous avons cherché la meilleure entreprise dans la fabrication de cellule camping-cars. Nous sommes alors tombés sur Sya Mobil, une entreprise de notre région, Sakarya, et qui a su nous offrir des solutions d’un très haut niveau d’exigence », explique Gökhan Bölükbaşı, cité par Haber Turk. La fabrication, détaillée par étapes sur son compte Instagram, aura duré en tout près d’un an.
Présenté en janvier au salon du camping-car et de la caravane d’Istanbul sur le stand de Sya Mobil, “Masal” fait fureur et s’attire des qualificatifs élogieux de nombreux médias turcs et étrangers. « C’est devenu incontrôlable et les demandes d’achat ont afflué de partout », souligne Gökhan Bölükbaşı. Les deux propriétaires se résolvent alors à se séparer de leur véhicule. A quel prix ? L’histoire ne le dit pas. Mais selon ses concepteurs, la “bête” – qui doit plaire aux survivalistes… – a coûté près de 45 000 € (700 000 livres turques) et elle en coûterait aujourd’hui, avec la très forte inflation en Turquie, plutôt 65 000€.
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