- Bouteilles de gaz
En plein hiver, la panne de gaz hante tous les camping-caristes, tout au moins ceux dont le chauffage fonctionne à partir de cet hydrocarbure. Utilisez exclusivement du propane car son point d’ébullition est particulièrement bas (- 42°), contrairement au butane.
Ceux disposant d’une chaudière à gasoil raccordée au réservoir du porteur ne sont pas exempts de toute vigilance. C’est vrai, il leur est plus facile de connaître l’état des réserves en tournant la clé de contact plutôt que d’agiter la bouteille de gaz pour en estimer le poids…
Comptez, pour une semaine en altitude, deux grandes bouteilles de gaz. La prudence impose d’en avoir une troisième au cœur de l’hiver, quand les températures sont les plus basses. Avant de partir, prévoyez l’installation d’un inverseur automatique, grâce auquel l’alimentation bascule de la bouteille vide sur la pleine, sans intervention extérieure et sans couper le circuit. Pratique ! Pas besoin de se lever au milieu de la nuit parce que le chauffage est à l’arrêt, faute de gaz…
- Batterie moteur
Ne pas hésiter à la changer si elle témoigne de petites faiblesses avant le départ. Le froid réduit sa puissance dans d’importantes proportions.
- Pelle à neige
Une pelle à neige, c’est pour les trappeurs, pas pour nous ! Faux. Non seulement, elle permet de dégager les alentours du camping-car après de fortes chutes de neige ou suite au passage des engins, mais en plus elle se montre utile pour monter un petit muret en périphérie du véhicule afin d’éviter à l’air froid de s’engouffrer sous le camping-car.
- Chaînes à neige
C’est un investissement coûteux, dont vous n’aurez peut-être pas un usage immédiat si les routes sont dégagées… Pour autant, il est impossible de s’en passer. On vérifie les disponibilités et les tailles directement sur le site www.pro-chaines-neige.com.
Les modèles Michelin Easy-grip donnent satisfaction, ne vibrent pas au roulage car elles sont réalisées dans un matériau composite, léger et résistant. Par contre, le fabricant recommande de les installer sur les quatre roues, ce qui double au final la facture…
- Rideaux isothermes
Les déperditions de chaleur étant très fortes par le pare-brise, les camping-caristes avertis installent une housse extérieure. Elle se révèle un rempart efficace contre le froid et évite les phénomènes de condensation. Pensez néanmoins à aérer le camping-car au moins 10 minutes par jour. Plusieurs sociétés proposent des solutions adaptées à tous les camping-cars.
http://www.nouvelair.net/
Pionnier dans la confection de volets et de protections contre le froid (et le soleil), la société nouvel’air habille les pare-brises de nos véhicules, le toit, le plancher et les lanterneaux…
http://www.pelletier-textiles.com/accueil_033.htm
Protection totale (pare-brise + capot moteur) grâce à une housse isotherme composée d’une âme en laine de mouton protégée par une toile en polyester enduit. Huit coloris possibles. Détail appréciable, une ouverture en façade laisse pénétrer la lumière dans la journée.
http://www.confort-therme.fr/topic/index.html
Housses thermiques réalisées sur-mesure par un artisan sellier et composées d’un isolant sept couches encapsulé dans une toile imperméable. Les trois éléments de la protection (pare-brise + les 2 fenêtres latérales) sont assemblés par des fermetures éclair.
Coversystemsfr – housses pour camping car/housse parebrise camping car
- Coussins et cartons contre les entrées d’air froid
Nos camping-cars ne sont pas totalement hermétiques. Sous les portes de cabine, là où les entrées d’air sont les plus fréquentes, il faut prévoir des coussins ou des couvertures.
- Une cuve pour récupérer les eaux usées
Sauf à disposer d’un réservoir parfaitement isolé et chauffé (attention tout de même aux désillusions !), on ne pourra pas faire autrement que de récupérer les eaux usées dans un seau placé sous la vanne de vidange restée ouverte. De l’aveu de tous, il n’y pas meilleur technique, même s’il faut vider quotidiennement le réservoir.
- Un bac étanche où ranger les chaussures
Après le ski, on range les chaussures dans un bac étanche où elles vont s’égoutter et sécher durant la nuit.
- Moquette de cellule
Quand on ne dispose pas d’un double-plancher chauffé, il est conseillé de jeter une moquette sur le sol dans le but de l’isoler du froid. C’est une astuce efficace qui évite d’avoir les pieds glacés au seul contact avec le plancher. Dans le garage, des cartons posés sur le sol feront l’affaire.
- Fil à linge et cintres pour suspendre les vêtements
Où faire sécher les vêtements au retour du ski ? C’est LA question incontournable à laquelle chacun devra répondre de la meilleure façon possible sans encombrer le camping-car. La salle de bains est souvent privilégiée. Avant le départ, vérifiez si vous pourrez y tendre un fil ou installer une tringle télescopique dans la douche. Elle doit supporter le poids des anoraks et des combinaisons.
- Lampe torche ou frontale
La nuit tombe très vite en plein hiver. Par conséquent, la lampe torche devient le compagnon indispensable de toute sortie. Prenez des piles d’avance.
- Liquide lave-glace
Bien s’assurer que le liquide du lave-glace résiste aux basses températures. Idem pour le liquide de refroidissement.
- Jerricans + chariot pour l’appoint d’eau
Sur les aires de stationnement, on ne parvient pas toujours à bouger le camping-car comme on le souhaiterait, soit à cause du sol rendu glissant par le gel, soit à cause de la saturation du parking. Tous les déplacements deviennent compliqués, sinon dangereux. On conseille de prévoir des réservoirs mobiles de type Fiamma pour la vidange et des jerricans pour les pleins d’eau. Un petit chariot facilite alors le transport.
- Piles à combustible
Entre les aérothermes du chauffage qui fonctionnent en continu, la lumière et parfois la télévision, la consommation électrique est très importante en plein hiver. Et ce n’est pas en laissant tourner le moteur du camping-car qu’on restaure les capacités de la batterie auxiliaire.
La pile à combustible, bien que chère, s’avère la solution idéale car elle contrôle le niveau de charge de la batterie et s’enclenche automatiquement si la tension chute à un niveau dangereux. La production de courant s’effectue par réaction chimique entre le méthanol et l’oxygène.